A. B. T. Berbiguier 1818 S. 23 Le CONCERTO est le morceau de musique qui exige le plus de talent pour l’exécution. Il ne s’agit pas, comme dans la SONATE, de jouer régulièrement la valeur de toutes les notes sans déranger la mesure. Il faut savoir presser et rallentir à propos, et surtout ne pas laisser entraîner par l’orchestre, qui, dans les TUTTI, tend toujours à presser, principalement dans les 2me et 3m, attendue qu’il y est excité par la partie principale qui, d’ordinaire, pour réchauffer de trait, se presse surtout quelques mesures avant la cadence. Il faut avoir soin de recommencer le 2me SOLO dans le mouvement du 1er. Il est permis de ralentir dans le chant, sans affectation toutefois, et d’animer surtout le dernier trait.
A. B. T. Berbiguier 1818 S. 23 Das KONZERT ist das Musikstück, welches für die Ausführung das meiste Talent erfordert. Es handelt sich nicht darum, wie bei der Sonate, ordentlich den Wert aller Noten zu spielen, ohne den Takt zu stören. Man muß wissen, zur rechten Zeit schneller und langsamer zu werden, und vor allem sich nicht vom Orchester mitreißen zu lassen, das in den TUTTI immer schneller zu spielen neigt, hauptsächlich im 2. und 3., wenn die Hauptstimme, die normalerweise, um den Lauf zu erwärmen, vor allem einige Takte vor der Kadenz, schneller wird. Man muß Sorge dafür tragen, das 2. SOLO im Satz in der selben Bewegung wie das 1. zu beginnen.
A. B. Fürstenau 1826 S. 23 Zu dem Ende wird es sehr vortheilhaft seyn, dass der Lehrer die Musikstücke welche der Schüler unter seiner Leitung erlernen soll, diesem vorspiele und ihn nicht nur auf den Charakter des Ganzen, sondern auch auf Einzelheiten aufmerksam mache, z.B. … dann auch, wie man auf manchen Hauptnoten einer Periode länger verweile, ja auch öfter eine Folge von mehrern Tönen (wie etwas in der Declamation eine Sentenz) zu mehrerem Effect langsamer, oder auch schneller spielen solle, (je nachdem der Inhalt ist), als es für das ganze Stück angenommene Bewegung verlangt.
E. Walckiers 1827 p. 222 De l’Aplomb: L’Aplomb consiste à bien suivre la mesure, à en diviser les temps avec la plus grande précision et à bien maîtriser son jeu.
Il est parfois permis d’altérer la mesure; cette licence, dont il ne faut cependant peint abuser, loin de nuire à l’exécution, ajoute souvent à son charme, mais que cela se fasse insensiblement et sans altérer d’une manière choquante le mouvement du morceau, dont il importe de ne point détruire l’unité. Ainsi, aux endroits chantant, à la fin des phrases d’un caractère tendre, gracieux, spirituel, on peut bien, pour leur donner plus de grâce, plus d’expression, se laisser aller en faisant céder un peu le mouvement, et aux endroits passionnes, véhémens, pour leur donner plus de chaleur, s’animer en le serrant un peu. Mais qu’on n’oublie pas que la chaleur n’est pas dans la vîtesse que ce systême, en cachant l’aridité de l’âme, n’est souvent qu’un moyen factice de suppléer à la véritable chaleur. Une manière d’altérer la mesure pleine d’abandon et de passion, est celle qui consiste à ralentir la fin de la phrase de telle sorte qu’elle n’arrive qu’un peu après l’accompagnement, qui marche strictement en mesure. Cette manière de ralentir, que les italiens appellent tempo rubato, tempo disperato peint bien le désordre des passions. Ce qui ne contribue pas peu à l’aplomb, c’est d’appuyer légèrement et sans affectation sur la première note de la mesure, des temps forts, de tous les temps, et de chaque groupe, selon que la musique s’y prête; mais c’est surtout en rhythmant bien qu’on l’établit le mieux. Le premier moyen, on le sent bien, n’est pas toujours praticable; d’ailleurs l’emploi trop fréquent en deviendrait monotone.
Le jeune homme dont l’imagination est vive et ardent a besoin de mettre un frein à la vivacité [?] de ses sens et de régler ses passions: s’il se laisse entraîner par elles, il est brouillon, incorrect; s’il a trop de retenue, il est froid: l’art consiste à maintenir en équilibre le sentiment qui vous entraîne et celui qui vous retient. (1) L’Aplomb ne peut être le fruit que d’une longue habitude et de la maturité du talent.
(1) Ici, tous les avantages de l’usage du Métronome doivent se présenter à l’exécutant. Par lui, il acquerra un aplomb imperturbable et l’art si difficile de savoir posséder. Qu’il ne craigne point de devenir froid: s’il a de la chaleur, il saura s’affranchir du jou tyrannique du Métronome sans enfreindre les lois de la mesure. D’ailleurs l’usage ne doit point en être continuel: il cesse, pour céder ses droits au sentiment, dès que le morceau a été suffisamment travaille.
E. Walckiers 1829 p. 224 ..on appuie sur certains mots, sur certaines syllabes; c’est ce que les grammairiens nomment Accens; il en est de même en musique. Or, l’Accent étant, dans le discours, une modification plus marquée de la voix pour donner au mot, à la syllabe qui en est frappée une énergie particulière, l’Accent musical (1) est donc une énergie plus marquée, attachée à une note particulière de la mesure, du rhytme, de la phrase; soit
1. en articulant cette note plus fortement;
2. en l’allongeant un peu;
3. en la détachant des autres;
4. en la commençant piano, en enflant graduellement le son jusqu’au forté;
5. en la commençant forté, en diminuant graduellement le son jusqu’au piano;
6. en la commençant piano, en enflant le son et en le perdant;
7. en arrivant sur elle par une succession quelconque de sons, gradués dans leur force &&.
Ainsi, ce qui constitute l’Accent musical, ce sont les différens coups de langue, le mélange des sons doux et forts et les diverses gradations de leurs successions. Ces moyens-là, qui forment la partie matérielle de l’expression, quand la sensibilité est la force motrice qui les met en jeu, ont le pouvoir de tout vivifier.
(1) Le vrai musicien a le sentiment de l’Accent musical, et c’est ce qui le distingue. Mais, comme ce sentiment manque presque toujours aux élèves, on a besoin de leur inculquer de bonne heure. Voici, à peu près, comment on peut y réussir:
Quand ils ont, si l’on peut s’exprimer ainsi, le morceau dans les doigts, il faut le leur faire jouer phrase par phrase, (le plus communement elles vont de quatre mesures en quatre mesures,) en leur faisant expliquer 1. la contexture de chaque phrase; 2. quelles sont les notes qui doivent être accentuées; 3. quels sont les passages qui doivent être faits crescendo ou decrescendo; 4. et les endroits que choisit leur sentiment pour mettre une expression particulière. Leur intelligence et l’audition de bons modèles feront le reste.“
E. Walckiers 1829 S. 222 “On “Aplomb”
“Aplomb” consists of well following the metre, dividing bars very precisely into beats, and mastering well one’s playing.
Sometimes it is permitted to change the beat; this permission, which one however should not abuse, often adds a certain charm to a performance, without doing harm to it. But one should not use this tool in an insensitive way, or let it break abruptly the flow of a movement, while it is important not to interrupt the coherence. Therefore, at moments of cantabile, at the end of phrases with a tender, graceful or lively quality, in order to add grace and expression, one is allowed to hold up the flow a little, and at passionate or ardent places, one could tighten the movement. Only let’s not forget that fast pace does not bring automatically warmth, but on the contrary often hides dryness of mind and serves as an artificial surrogate for real verve.
One way to alter a passionate and free-flowing metre would be to slow down towards the end of the melodic phrase, thus arriving a bit behind the strict accompaniment. This manner of slowing down, called ‘tempo rubato, tempo disperato’ by the Italians, shows well the disorder of the passions. Contributing a great deal to the ‘aplomb’ would be to stress slightly and without artificiality the first note of the bar, strong beats, every beat, or every group of notes, according to the music being played; but particularly by well establishing the metre, the ‘aplomb’ occurs. The first manner, obviously, is not always applicable; by using it too frequently it becomes monotonous.
E. Walckiers 1829 S. 224 Man betont einige Wörter, einige Silben, stärker; das nennen die Grammatiker Akzente; dasselbe gilt für die Musik. So wie der Akzent in einer Rede eine ausgeprägte Veränderung der Stimme ist, um dem betreffenden Wort, der betreffenden Silbe, eine eigene Energie zu geben, so gibt der musikalische Akzent eine ausgeprägtere Energie an eine bestimmte Note eines Taktes, eines Rhythmus oder einer Phrase, dadurch:
1. diese Note stärker zu artikulieren
2. sie ein wenig zu verlängern
3. sie von den anderen abzusetzen
4. sie im Piano zu beginnen und graduell ins Forte zu steigern
5. sie im Forte zu beginnen und sie graduell in Piano abzuschwächen
6. sie im Piano zu zu beginnen, den Ton verstärken und ihn abzuschwächen
7. auf ihr durch eine Aufeinanderfolge von Tönen, die graduell in in der Stärke zunehmen, ankommen. &&.
Was ebenfalls die musikalische Betonung ausmacht, sind die verschiedenen Artikulationen, eine Mischung von Forte, Piano und diversen aufeinanderfolgenden Abstufungen. Diese Mittel, die das Ausdrucksmaterial bilden, wenn das Gefühl die Antriebskraft ist, die sie ins Spiel bringt, haben die Macht, alles zu beleben.
(1) Der wahre Musiker hat ein Gefühl für die musikalische Betonung, und das ist es, was ihn auszeichnet. Aber, da dieses Gefühl fast immer bei den Schülern fehlt, muß man es ihnen zur rechten Zeit beibringen. Hier folgt ungefähr, wie ich vorgehe:
Wenn sie, wenn man es so ausdrücken darf, das Stück in den Fingern haben, muß man sie Phrase per Phrase spielen lassen, (am üblichsten sind die Phrasen viertaktig). 1. den Aufbau jeder Phrase; 2. welche Noten müssen betont werden; 3. bei welche Phrasen muß ein crescendo oder decrescendo angewendet werden; 4. und die Stellen, an denen ihr Gefühl entscheidet, einen besonderen Ausdruck zu hinzuzufügen. Ihre Intelligenz und gute Vorbilder werden alles weitere machen.
Th. Lindsay 1830 p. 78 VI. In passages of excitement or rising passion, (which are generally of the ascending series,) requiring animation and energy, the time should be rather accelerated; and in those of subdued feeling, or depression, (which are usually of the descending series,) the time should be correspondingly retarded. XI. In the ALLEGRO, learner are very apt to hurry the time in passages of execution; be careful to avoid this, by deliberately counting the beats in each bar, and occasionally marking the accented note. The effect of singing, or melodic passages, which occur in the ALLEGRO, will often be heightened by observing some little relaxation in the time; but this deviation must neither be too striking nor too frequently indulged in, or the unity of the whole movement will suffer.
A. B. Fürstenau 1844 S. 89 Die höhere Kunst besteht darin, dem Spiele Reiz, Character und Ausdruck zu geben, und dadurch das richtige Spiel zu einem schönen zu erheben… [Dazu gehört] ferner gehörige Accentuirung und Sonderung der musikalischen Phrasen nach deren Bedeutung, das effectvolle, ob vielleicht auch durch Harmonie nothwendig bedingte, Markiren einzelner Hauptnoten einer Periode, bei welchen ausnahmsweise auch wohl ein etwas längeres Verweilen gut angebracht sein kann, gleich wie, ebenfalls des größeren Effects wegen, mitunter eine Folge von mehreren Tönen, je nach dem besonderen Inhalt, ein wenig langsamer, oder auch etwas schneller gespielt werden darf, als es die für das ganze Stück angenommene Bewegung eigentlich verlangt, wobei man sich jedoch sehr vor Übertreibung zu hüten hat, die so leicht möglich, und wodurch das Spiel etwas Affectiertes erhält.
Arnold 1787 p. 29 The method of performing the SHAKE is by a quick and regular motion of the finger over the proper hole, beginning always with the note above, and finishing with the note that is written. … The returned SHAKE, which is the most regular and masterly, occupies three notes in performance; that is, the note above, the note itself, and at the conclusion of the Shake the note below it, returning to finish with the note that is written…
J. Gunn 1790 p. 18 Of the shake, the use is now less frequent than formerly: its recurring too often destroys that simplicity, expression, and pure harmony, which are accounted of superior value and effect, in music, to constant repetitions of any such meretricious ornaments; and when a shake is to be made, its excellence will depend on the exactness, spring, and energy of its beats, the management and variety of tone during its continuance, and the justness of the two intervals of tune, of which it consists. …
anonym (Clementi, Delany, Kuffner, Preston, Thompson) 1790 – 1820? p. 8 The Shake or Trill is made … so that if you would shake D, you must sound E first, which prepares for the Shake, & then shake the finger quick & evenly on the 6th hole, concluding with it down, but the preparation & shake are both to be done in the same breath. All other notes that are shook, except this D, have a single, commonly called (but I think improperly) a double Relish, which is performed by sounding the note above the one shook, and concluding on the note shook.
J. Wragg 1793 – 98, 1806 p. 14, 9 A Perfect Shake is composed of three Diatonic Notes; the first of which is called the preparative Note, and the two last its Resolution. Let us suppose the Note to be shaken to be A; we must in that case prepare ey. Shake, by first sounding B, which is termed the Preparative Note, and should be held as long as ey. time will admit of; then the two Notes, A and B, should be put into equal motion, but not so rapidly as to prevent the ear from distinguishing them; this being done, we next come to the Resolution of the Shake, which is made by adding two Notes at the conclusion; and as A was the Note fixed upon to be shaken, G and A must be heard distinctly at the conclusion of the Shake, & rather slower than the Shake itself (ex.) There are only two Exceptions to this Rule; the first of which is, that when two Notes of the same Name as the Resolution of the Shake immediately follow, you should not add the Resolution it being Tautology, and only a repetition of the same Notes. The second Exception is, that when two or more notes descend rather fast in a Diatonic Manner, you should shake the first, and proceed immediately to the second; which is fully explained in the underwritten (ex.).
F. Devienne 1794, 1813 p. 17 / 18, 17 / 18 La Cadence consiste dans un battement alternatif de deux Notes par degrés conjoints, dont la plus basse est la principale Note du Chant: ce battement commence par la Note qu’on emprunte d’un ton au dessus (si le mode est majeur, et d’un demi-ton au dessus si le mode est mineur) de celle que l’on veut Cadencé. (…) Toutes les Cadences et Cadences brisées doivent avoir une terminaison sinon elles restent imparfaites. La Terminaison se forme par deux Notes, dont la première descend et l’autre monte diatoniquement. (ex.) La Cadence doit être exécutée avec plus de vivacité en finissant qu’en commençant, surtout quand il s’agit de finir une phrase de Chant ou une pièce, alors on l’exprime avec le Piano, Cressendo, Meso-forte et le Forte de la manière suivante (ex.) On observera que les Cadences des morceaux lents, comme Andante, Adagio, ou Largo, doivent être en général moins vives que celles des Allegro ou Presto. (…) Il est une autre espèce de petites Cadences que l’on nomme ordinairement Trille et qui doit se marquer ainsi tr que l’on marque aussi assez générallement par un de ces deux signes … + La différence qu’il y à du Trille à la Cadence, est qu’il n’est point terminé à la fin et qu’il ne consiste que dans un petit battement de doigt très léger sur la Note Trillée, il ne se fait que sur des notes brèves, soit dans un Chant soit dans un trait. il est bon d’observer que pour employer les Trilles, il faut que les Notes se suivent diatoniquement, et en descendant. Le Trille doit toujours être lié avec la note suivante. (ex.)
Wheatstone 1800 p. ? … the perfect Shake … is composed of 3 Notes, the first of which is called the preparative and the last its resolution.
F. Devienne 1813, 1846 p. 17 / 18, 27 / 28 La Cadence consiste dans un battement alternatif de deux Notes par degrés conjoints, dont la plus basse est la principale Note du chant: ce battement commence par la Note qu’on emprunte d’un ton au dessus de celle que l’on veut cadencer, si le mode est majeur, et d’un demi-ton au dessus si le mode est mineur. (…) Toutes les Cadences et Cadences brisées doivent avoir une terminaison: autrement elles restent imparfaites, la terminaison se forme par deux Notes, dont la première descend et l’autre monte diatoniquement. (ex.) La Cadence doit être exécutée avec plus de vivacité en finissant qu’en commençant, surtout quand il s’agit de finir une phrase de chant ou une pièce, alors on l’exprime avec le Piano, Crescendo, Mezzo-forte et le fortissimo de la manière suivante (ex.) On observera que les Cadences des morceaux lents, comme Andante, Adagio, ou Largo, doivent être en général moins vives que celles des Allegro ou Presto. (…) Il est une autre espèce de petites Cadences que l’on nomme ordinairement Trille et qui se marque ainsi (tr) et quelquefois (x). La différence qu’il y a du Trille à la Cadence, est qu’il n’est point terminé à la fin et qu’il ne consiste que dans un petit battement de doigt très léger sur la note trillée il ne se fait que sur des notes brèves, soit dans un chant, soit dans un trait; il est bon d’observer que pour employer les trilles, il faut que les notes se suivent diatoniquement, et en descendant le Trille doit toujours être lié avec la note suivante.
Hugot / Wunderlich 1804 p. 21 Le Trille, appellé improprement cadence, parcequ’on le place sur les cadences harmoniques, est un agrément du chant d’un usage si fréquent, que si l’on ne cherche à l’avoir brillant, souple, vif et leger, on ne fera jamais que déparer la mélodie, il s’indique par ce signe tr, ou s. Il consist dans le battement alternatif de la note sur laquelle il est marqué avec une autre note à un degré audessus.
Hugot / Wunderlich 1804 p. 22 Il faut observer que les cadences des morceaux lents comme Andante, Adagio, ou Largo, doivent être en général moins vives que celles des Allegro, ou Presto. Pour avoir un beaus Trille, il faut lever le, ou les doigts avec souplesse et agilité, et les faire retomber de même avec aplomb. On commence lentement pour éviter d’y mettre de la roideur; on augmente o´peu à peu de vitesse, mais seulement lorsqu’il y à beaucoup d’ensemble dans le battement du, ou des doigts, il faut toujours que le Trille soit de seconde majeure, ou de seconde mineurs, car il est vicieux dès qu’il s’écarte du ton ou demi-ton. (ex.) Il y a plusieurs manières de le préparer et de le terminer. (ex.) Le Trille s’employe non seulement dans les fins de phrases qu’on appelle cadences finales, mais encore dans les autres cadences harmoniques, dans les chants comme dans les traits. (ex.) Il y a des cas où le Trille ne s’achève pas, on le nomme alors MORDANT; on l’indique quelquefois par ce signe (ex) dans les traits de ce genre. (ex.) On fait une suite de Trille en faisant un battement alternatif sur chaque note. (ex.) Cet enchaînement de Trilles peut se faire en commençant par la note supérieure, (ex.) Ou bien e faisant sentir la note principale, c’est à dire celles sur laquelle le Trille est marqué. (ex.)
Hugot / Wunderlich 1804 p. 21 Il trillo chiamato impropriamente cadenza, perché si mette sopra le cadenze armoniche, è una grazia del canto di un uso si frequente che se non si cerca d’averlo brillante, vivo e leggiero non si farà che guastare la melodia, egli consiste nel battimento alternativo della nota sopra la quale è marcato con un altra nota un grade sopra. … Il trillo in tutta la sua estensione, che si pratica sopra la cadenza finale che si chiama ancore Comune Corona, deve essere eseguito come in questo esempio (es.)
Hugot / Wunderlich 1804 p. 22 Bisogna osservare che le cadenze de pezzi lenti, come Andante, Adagio, o Largo, devono essere in generale meno vive che quelle dell’Allegro, o Presto. Per avere un buon trillo, bisogna alzare il dito con morvidezza e agilità e farlo ricadere nell’inteso buco perpendicolarmente. (…) Si comincia lentamente per evitare la confusione delle note: Si aumenta poco a poco le lestezza, ma solamente allorché vi è molto unitezza nel battimento del dito; egli è necessario che il trillo sia di seconda maggiore o di seconda minore, mentre è vizioso tosto che uno si allontana dal tuono, o mezzo tuono. (es.) Vi sono molte maniere di prepararlo e di terminarlo. Ecco qui le più usitate tocca al gusto d’impiegarle approposito. (es.) Il Trillo s’impiega non solamente nelle finali delle frasi, che si chiamano cadenze finali; ma ancore nell’altre cadenze armoniche, ne senti come ne tratti. (es.) Si più aggiungere una appoggiatura di passaggio. (es.) Montando l’appoggiatura non s’impiega mai (es.) Vi sono dè casi, in cui il Trillo non si termina, si chiama allora Mordente: S’indica qualche volta col segno (linea ondulata) nei pezzi di questo genere. Si la una coniugazione di Trilli facendo un battimento alternativo sopra ogni nota. (es.) Questo incatenamento di Trilli si può fare cominciando con la nota superiore (es.) o pure facendo sentire la nota principale, vale a dire, sopra la quale il Trillo e segnato. (es.) Si può ancore fare un seguito di Trilli in questa guisa (con terminazione). (es.)
Hugot / Wunderlich 1807 S. 30 / 31 Der Triller, uneigentlich Kadenz genannt, weil er auf die harmonische Kadenz fällt, ist eine so häufige Gesangsverzierung, dass, wenn man ihn nicht glänzend, biegsam, leicht und lebhaft machen kann, man die Melodie nur ihres Schmucks beraubt. (…)
Zu bemerken ist, dass die Triller in langsamen Bewegungen, wie Andante, Adagio oder Largo überhaupt minder lebhaft seyn dürfen, als in Allegro oder Presto.
Einen schönen Triller zu machen, muss man den oder die Finger gelenk und fertig heben, und eben so sie senkrecht wieder fallen lassen. Man fängt langsam an, um Steifheit zu vermeiden; nach und nach muss es schneller gehen, doch nur, wenn der Fingerschlag ein gutes Zugleich hat. Der Triller muss immer aus der grossen, oder kleinen Sekunde gemacht werden. Entfernt er sich vom Ton, oder halben Ton, so ist er fehlerhaft. (Bsp.)
Hugot / Wunderlich 1810, 1820 S. 14, 14, 16 Der Triller (…) ist eine Verzierung von so allgemeinem Gebrauch, dass, wenn man sich nicht bemüht, ihn glänzend, weich, lebendig und fertig zu machen, man die Melodie damit verunzieren wird.
Hugot / Wunderlich 1810, 1820 S. 16, 16, 18 Man merke sich, dass bei Stücken von langsamer Bewegung, als Andante, Adagio, Largo, die Schlusstriller in der Regel langsamer sein müssen, als bei Stücken im raschen Tempo, als Allegro, Presto u.s.w. Wer den Triller gut machen will, muss den — oder die dazugehörigen Finger mit Geschmeidigkeit und Beweglichkeit heben und eben so gerade herabfallen lassen. Man fange langsam an und hüte sich, die Finger steif zu machen. Man schlage dann nach und nach immer geschwinder, doch so, dass die gleiche Bewegung der Finger nichts dabei leidet. Übriges muss der Triller immer genau mit der grossen oder der kleinen Secunde gemacht werden. Er ist fehlerhaft, wenn er sich von dem ganzen oder dem halben Ton entfernt. (Bsp.)
J. Fröhlich 1811 S. 62 (…) Der Triller besteht aus einer anhaltend gleichförmigen Bewegung der Note, worauf er gezeichnet ist, mit jener, welche um eine Stufe höher steht. Jene kann man daher die Vorschlags, diese die Hauptnote nennen, Da nun jeder regelmässige Triller auch einen Nachschlag haben muss, welcher am Ende der Bewegung angebracht wird, so kommen sonach 3erley Arten von Noten bey dem Triller in Betrachtung. 1tens die Vorschlagsnote, womit der Triller eigentlich beginnt, 2tens die Hauptnote, worauf der Triller angezeigt ist, und welche mit jener Vorschlagsnote in gleichförmiger Bewegung abwechselnd den Triller bildet, und die Schlussnote, welche der unter der Hauptnote liegende Ton ist, welcher mit der Hauptnote den so genannten Nachschlag bildet…In geschwinder Bewegung muss der Nachschlag so geschwind, wie der Triller executirt werden; im langsamen Tempo, bey Schlusstrillern einer verzierten Kadenz, und bey Fermaten findet ein langsamerer Nachschlag statt. Nur ist wohl zu merken, dass sich die Schlussnote an den Nachschlag, und dieser sich wohl an den Triller anschließen muss. (…)
A. E. Müller 1815 S. 27 (…) seine Ausführung fängt mit dem höher liegenden von beyden Tönen an. Der Grad der Geschwindigkeit des Trillers muss sich nach der Bewegung und auch nach dem Charakter des Stücks richten (…)
A. B. T. Berbiguier 1818, 1819, 1820 p. 65, 62, 71 / 72 Abstraction faite des COUPS DE LANGUE DÉTACHÉS, rien ne contribue plus à donner du brillant dans un trait que l’emploi des CADENCES, des TRILLS et des BRISÉS. La CADENCE proprement dite, diffère du TRILL en ce que la note CADENCÉ exige d’être préparées et terminée, et que le TRILL comme le BRISÉ, n’ont besoin que d’être attaqués avec résolution. On n’emploie ordinairement la CADENCE que sur l’avant dernière note ou sur l’avant dernière mesure d’une période et presque toujours sur des notes longues; le TRILL est employé dans la rapidité et sur des notes brêves. (…) Il faut qu’une CADENCE, pour être agréable, soit mollement battue, sans cela, l’effet qu’on en obtiendrait serait fort désagréable. (…) (ex.) (Na.) Il faut d’abord agiter mollement et lentement le, ou les doigts, en augmentant progressivement de vîtesse jusques aux deux petites notes qui terminent la Cadence. Il n’est inutile d’observer qu’on doit augmenter le volume de SON à mesure qu’on approche de la fin de la Cadence. (ex.) On peut commencer la Cadence en attaquant d’abord une note d’un degré au-dessus de la note Cadencée. (ex.) Cette manière de préparer et de terminer [avec trois notes] une Cadence est préférable dans les mouvements lents, de même que l’exemple suivant. (…) Du Trill: Chaque note TRILLÉE doit être attaquée hardiment, en renforçant la première Note, et en laissant éteindre pour ainsi dire la deuxième. La manière la plus brillante est de les passer de DEUX en DEUX; mais on peut également les passer toutes coulées, comme dans l’exemple suivant; en peut se passer dans ce cas de préparation, il suffit d’agiter le doigt ou les doigts avec véhémence, en faisant sentir néanmoins la Note TRILLÉE par un renforcement de soufle. (…) En articulant ce trait de DEUX en DEUX, le trait est infiniment plus brillant que s’il était tout lié. Ordinairement ce genre de trait s’exécute avec le FORTE; il serait difficile et bien moins avantageux de le faire avec la douceur.
A. B. T. Berbiguier 1819 S. 62 Abgesehen von den abgestossnen Zungen, trägt nichts zu einem glänzenden Effekt mehr bey, als die Anwendung der Cadenz, des Trillers, u. des gebrochnen Trillers. Die eigentliche Cadenz unterscheidet sich vom Triller dadurch, dass sie vorbereitet und geschlossen werden muss, der Triller, und der gebrochne Triller aber nur rasch angeschlagen werden. Manbedient dich der Cadenz gewöhnlich nicht anders, als auf der vorletzten Note oder dem vorletzten Tacte eines Perioden u. fast immer über einer langen Note. Der Triller wird mit Schnelligkeit u. über kurzen Noten gebraucht. Um die Cadenz vollkommen in seiner Gewalt zu bekommen, erfordert es eine unausgesetzte Uebung u. viel Aufmerksamkeit zu Vermeidung der Steifheit in der Wechselbewegung der FInger, einem gewöhnlichen Fehler derer, die in den Anfangsgründen vernachlässigt sind. Eine Cadenz, die angenehm seyn soll, muss mit Weichheit u. Leichtigkeit vorgetragen werden, ohne welches die Wirkung sehr unangenehm seyn würde. Man vermeide jede Bewegung des Vorderarms wie des Handgelenkes: die Finger allein müssen thätig seyn. Der Triller und gebrochne Triller sind nichts als schnell abgefertigte Cadenzen; das Studium ist dasselbe. … Bsp. (Anmerk.) Vorerst muss man den oder die Finger leicht und langsam nach und nach aber mit bis zu den beyden kleinen Noten welche die Cadenz schliessen zunehmender Geschwindigkeit bewegen. Hierbey muss man den Ton in dem Maass verstärken, nach dem man sich dem Ende der Cadenz nähert. (Bsp.) Man kann die Cadenz auch mit einer Note auf einer Stufe über der Hauptnote anfangen. (Bsp.) Diese Art die Cadenz vorzubereiten und zu schliessen ist, so wie das nachstehende Beyspiel in langsamer Bewegung vorzuziehn. … Vom Triller: Jede Note, worauf der Triller fällt, muss http://buyviagraonlinexxx.net/ dreist gefasst werden, indem man die erste Note verstärkt, die andere aber, so zu sagen, gedämpft wird. Die glänzendste Art ist, wenn man immer 2 und 2 zusammen zieht, indess kann man auch alle gleichmässig schleifen, wie in nachstehendem Beispiel; in diesem Fall fällt die Vorbereitung des Trillers weg. Es ist hinreichend die Finger mit Fertigkeit zu bewegen, indem man aber die Note mit dem Triller durch eine Verstärkung des Athems bemerkbar macht. … (Bsp.) Wird diese Passage mit 2 zu 2 Noten articulirt, so ist sie unendlich glänzender, als wenn alle Noten gebunden werden. Sie wird im Forte ausgeübt. Im Piano wäre sie schwerer und weniger wirksam.
A. B. Fürstenau 1826 S. 21 (…) Zu einem guten Triller gehört, dass man den Finger mit der grössten Geschwindigkeit und Beweglichkeit auf das Loch oder die Klappe fallen lässt, indem man ihn hoch genug aufhebt, um ihm den rechten Schwung zu geben. Alle Finger, selbst die beiden kleinen, und den Daumen der linken Hand nicht ausgenommen, müssen die Bewegung eine guten Trillers machen können (…) (im Notenbeispiel beginnt der Triller von unten)
R. Dressler 1827 p. 27 The Shake (tr) is an ornament productive of a most beautiful effect, and indispensable for the tasteful and brilliant performance of any musical composition. The practise of it renders both the fingers and the lips flexible; and on that account, as well as for its value as an embellishment, the cultivation of it is strongly recommended. (…) It may be commenced in different ways; with the principal note itself, with the note above, or with a turn written in small notes.
L. Drouët 1827 p. 77 On a du remarquer: que les Trilles commencent par une Note en dessus. / Man wird bemerkt haben das [sic] die Triller mit der höheren Note anfangen.
Ch. Weiss 1829 p. 47 Shakes are usually employed on the last bar but one of a piece of Music, and almost always upon Notes that require to be held out. They are also used upon short Notes, when the effect is very brilliant. This last differs from the first in as much that it requires neither preparation nor resolution, but attacks with force the Note upon which it is placed. The other on the contrary requires to be prepared and resolved… (ex.)
A. Walckiers 1829 p. 136? Le Trille est une note qui alterne d’une manière vive et symétrique avec celle qui se trouve un degré au dessus. Il s’indique par tr et se place non seulement à la fin des cadences harmoniques des traits, (1 C’est parce que le Trille se place souvent à la fin des cadences harmoniques qu’on l’a appelé Cadence, terme impropre par lequel on désigne le Trille dans presque toutes les Méthodes.) mais aussi sur les tenues, au commencement, au milieu, à la la fin des phrases de quelque genre qu’elles soient. L’usage en est si fréquent. l’effet si piquant, qu’on ne peut espérer une exécution parfaite, si l’on ne parvient à l’avoir égal, souple, vif et brillant. (…) Pour obtenir un beau Trille, il faut agiter le ou les doigts en les levant et en les baissant avec le moins de roideur et le plus d’égalité possible, et en leur donnant de l’élan. (…) Il y a trois manières de commencer le Trille: par la note principale, par la note au dessus, et par la note au dessous. (ex.) La dernière manière est la moins usitée. Chaque véritable Trille doit recevoir une terminaison qui se fait aussi vite que le Trille. (ex.)
Th. Lindsay 1830 pp. 89 Unlike the plain Shake, or Trill, the PERFECT SHAKE requires to be prepared and resolved. … In a continued series of Shakes, however, it frequently happens that the last Shake only is intended to be resolved. … Theorists are not agreed whether the Shake should begin with the lower or upper note; it is, consequently, as often performed one way as the other. In quick movements, it is frequently desirable to commence with the upper note as in Ex. No. 5, opposite. It may be further useful to state, that when the Shake begins on the note itself, a good effect may be produced by touching the third of the key, in the resolution, in the manner of Ex. 6, 7, and 12. … according to the best authorities, the beat of a Shake, in slow movements, such as Adagio, Largo and Andante, ought to be less rapid than in the Allegro, or Presto. … when, in SOLO PIECES, the Shake is applied either to the second, or sharp seventh of the key, at a closing Cadence, it may, for the most part, be dwelt upon during the performer’s pleasure, — much the same, in effect, as if a Pause had actually been placed over the note. … with regard to any additional little turns, or graces, introduced at the finish, they are governed by no rule, but are merely to be considered as embellishments, selected and superadded at the performer’s pleasure. Embellishments of this class require great delicacy and pathos in the delivery.
The PLAIN SHAKE is generally applied to quick and animated movements, which it helps to diversify and enliven. … [it] differs from it [the perfect shake] in this respect, that it neither requires preparation nor resolution. It must be allowed, however, that in ascending series of Trills, proceeding in diatonic succession, they should always be resolved, provided the time will permit. (ex.)
L. Drouët 1830 p. 23 It is necessary to remark that a shake commences with the note above.
J. Fahrbach 1830 S.69/70 Der grosse Triller; er besteht aus der mit tr bezeichneten Note, welche Triller_Hauptnote, und aus der einer (je nach der Tonart in welcher der Triller vorkommt) um einen halben oder ganzen Ton höherstehenden Noten, welche Triller: Hilfsnote heisst. Diese beiden Noten werden nun so schnell als es der Fingergeläufigkeit des Spielers möglich ist, und so lange abwechselnd mit geschleiftem Vortrage gespielt, als die Dauer der mit tr bezeichneten Note erfordert (Bsp. mit erster Note von oben) Vor dem Schlusse des Trillers wird stets eine um einen halben oder ganzen Ton tieferstehende Note genommen, die man dann Nachschlagsnote nennt. (Bsp.) Der kleine oder Prall_Triller; er kann seiner kurzen Dauer wegen meistens nur aus drei Noten bestehen und hat daher keine Nachschlagsnote. Er wird gewöhnlich mit tr oft aber auch mit ~ angezeigt (Bsp.) Bei einigen dieser Triller_Griffe spricht die höhere (d.i. die Triller-Hilfs-) Note für sich allein genommen nicht willig an. Man muss daher in solchen Fällen den Triller gleich mit seiner Hauptnote anfangen oder die Triller-Hilfsnote vorerst als eine Vorschlagsnote mit ihrem natürlichen Griff nehmen, nach ihr schnell auf den Trillergriff übergehen, und mittelst schnellen Öffnen und Schliessen der auf der Triller-Tabelle mit ~ bezeichneten Fingerlöchern und Klappen den Triller ausführen.
J. Alexander 1830 p. 19 A Shake may be either plain, turned or prepared; – A Plain Shake consists of a quick alternate reiteration of two notes comprehending an interval not greater than a whol one, nor less than a semitone, thus written [ex.] played thus [ex. from upper note]. The exact number of notes introduced in most shakes must be determined by the taste of the Performer. – When a Shake is accompanied by two small notes after a large one placed as above, they denote that the Shake should finish with a turn, or what is called the resolution of a shake thus written [ex.] played [ex.]. The two small notes are frequently omitted, as authors often leave it to the taste of the Performer either to introduce or omit the turn; but shakes are generally resolved excepting when they are placed to short notes.
Ch. Nicholson 1836 p. 82 The preparation of a shake and its resolution may vary, as will be seen by my arrangement of the general scale of shakes, where the difference of the major and minor are pointed out. When a shake is marked at the termination of a solo, adagio, or plaintive air, various resolutions, such as turns and cadenzas, are occasionally introduced. … In a spirited and brillant composition the shake should be as rapid and the tone as clear and penetrating as possible, and the turn or resolution equally as rapid as the shake. Should there be a pause over the note, in addition o the shake, and „cadenza“ marked under it, the duration of the shake and its resolution become a matter of taste with the performer. In adagios I frequently commence the shake very slow, and as I decrease in tone I increase in rapidity. There are several situations in which shakes are introduced, which will not admit of a resolution. …
A. B. T. Berbiguier 1840 p. 6 / 7 Quelquefois le Trille termine par 3 notes. Il est des cas où l’on peut clore ou terminer le Trille par quatre notes dans les Mouvements. (…) Cette manière de terminer n’est pas sans grâce. (…) Lorsque la note de repos après une Trillée se trouve sur le même dégré ou pour parler plus clairement sur la même note, on ferme le Trille par le demi ton inférieur pour retourner au repos. Lorsque le Trille final se trouve sur la Sensible du ton, la règle ou l’usage veut qu’on le ferme également par deux notes, la première doit être posée sur le dégré inférieur à la distance d’un ton juste, et la deuxième sur le dégré même ou est posé le Trille. toutefois cette règle ne saurait être si absolute qu’on ne puisse et qu’on ne doivent l’enfreindre dans certains cas, tant pour la facilité du doigté que pour la satisfaction de l’oreille. la Flûte se prête merveilleusement à ces cas exceptions impossibles du reste à pratiquer sur la majorité des instruments à vent, et surtout sur les instruments à touches fixées, comme le Piano, la Harpe, l’Orgue &.
Le Trille s’emploie non seulement sur des notes longues, mais aussi dans des traits de vitesse; ils sont alors designés par le nom Mordant ou Trille incomplet attendu que dans la vitesse, on ne saurait, ni les préparer ni les résoudre, selon toute la rigueur de la Règle. souvent un seul frôlement de doigts, assez imparfait, tient lieu du veritable Trille. (Nour ne parlons que de la Flûte). (…) Il faut avoir soins, dans ces genres de traits, de renforcer chaque première note, c’est-à-dire celle sur laquelle se trouve le tr.
Dans l’extrême vitesse ce genre de trait, équivaut pour ainsi dire, aux Trilles du premier Exemple cet effet est aussi léger, qu’il est brillant.
H. Soussman 1842 / 3 S. 3 Der Triller, mit tr bezeichnet, ist die möglichst schnelle Abwechselung zweier Töne und wird meistens mit einem Nachschlag geschlossen. (Bsp.) Der Pralltriller, auch Mordent genannt, ist wie der gewöhnliche Triller, nur mit dem Unterschiede, dass ihm der Nachschlag fehlt. (Bsp.)
C. Kummer 1843 S. 21 „(Bsp. Triller von oben) Ein Triller besteht aus seinem Haupttone und dem ersten leitereigenen Tone darüber. Es werden diese beiden Töne möglichst schnell aber gleichmässig mit einander abgewechselt, und am Ende der Nachschlag angehängt. Der Triller kann verschiedenartig angefangen und geendigt werden. (Bsp.)“
A. B. Fürstenau 1844 S. 17 Die stets zu beobachtende Regel, jeden Triller mit der Hauptnote sowohl beginnen als aufhören zu lassen, welche von Hummel, Kalkbrenner und Spohr in ihren Schulen neuerdings festgestellt und von ersterem besonders gründlich motivirt, auch in meiner älteren Flötenschule vom Jahre 1826 bereits aufgestellt worden_, beruht sowohl auf dem natürlichen Gesichtspunkte, dass eben die tiefere Hauptnote, die mit Hilfe der höheren (die gerade daher Hilfsnote heisst) auszuschmückende, es ist, welche dem Ohre am wichtigsten sich darstellen soll, als auch andererseits auf der Rücksicht, welche die genaue und deutliche Hervorhebung der aus der Trillerbewegung hervorgehenden Harmonie verlangt.
J.-L. Tulou 1853 S. 32-34 Die Cadenze wird durch das abwechselnde Anschlagen zweier Töne, eines unteren mit einem darüber liegenden, z.B. von D zu E, von E zu F u.s.w. gebildet. (…) Um eine regelmäßige und glänzende Cadenze (Triller) zu erhalten ist es nöthig, dass das Handgelenk durchaus keine Bewegung mache und die Finger allein und ohne Steifheit in Täthigkeit gesetzt werden. Eine Cadenz darf nie ohne Beendigung bleiben. Man bezeichnet vier Arten von Beendigungen. 1. Die Beendigung der Kadenz auf derselben Note. 2. Die Beendigung welche auf die darüber liegende Note übergeht. 3. Die Beendigung welche auf die darunter liegende Note herabsteigt. 4. Die Beendigung welche auf höher oder tiefer liegende Stufen übergeht. Manchmal kommt es vor, dass man anstatt drei vier Noten gibt: dies ist jedoch sorgfältig zu vermeiden, da eine solche Beendigung von schlechtem Geschmacke zeigt.
J.-L. Tulou 1853 S. 32-34 La cadence se fait par le battement alternatif de deux notes, c’est-à-dire de la note qu’on veut cadencer à la note supérieure; ainsi la cadence de RÉ se fait du RÉ au MI, la cadence de MI se fait du MI au FA, etc. Pour obtenir une cadence régulière et brillante, il faut que le poignet ne fasse aucun mouvement, que les doigts agissent seuls et sans aider. On ne doit jamais faire de cadences sans terminaison. J’indique quatre sortes de terminaison. 1. Celle où la cadence se résoud sur la même note, 2. Celle qui monte à la note supérieure, 3. Celle qui descend à la note inférieure, 4. et celle où la résolution a lieu sur d’autres degrés. Il arrive quelquefois qu’au lieu de trois ou en fait quatre; il faut l’éviter avec soin; cette terminaison est de mauvais goût.
C. Baermann (Clarinett-Schule) 1864-75 S. 17/18 Es gibt verschiedene Gattungen von Trillern, …welche aber im Ganzen genommen, nicht sehr wesentlich von einander verschieden sind. So fangen einige den Triller mit der obern Note an (Bsp.), andere, denen ich mich selbst anschliesse, fangen den Triller mit der Note an, auf welcher der Triller steht (Bsp.). Die Gründe warum ich letztere Art (von der Hauptnote) vorziehe sind: erstens, dass der Ton, auf welchem der Triller steht, bestimmter angegeben ist, und zweitens, dass ich mich in der ersten angegebenen Art eines Gefühls der Herabtrillerns nicht erwehren kann.
J. Gunn 1790 p. 18 Among these [former graces] was the dumb shake, on stringed instruments, corresponding to what the French call Flattement, on the flute, and in our language, I think, called Sweetenings, made by approaching the finger to the first or second open hole, below the proper note that is sounded, and moving it up and down over the hole, approaching it very near each time, but never entirely upon t; thus occasioning an alternate flattening and sharpening of the note, and, like the dumb shake, producing a trembling palsied expression, inconsistent with just intonation, and not unlike that extravagant trembling of the voice which the French call chevrotter, to make a goat-like noise; for which the singers of the Opera at Paris have been so often ridiculed.
G. Tromlitz 1791 S. 239 Die Bebung ist eine auf einer langen haltenden Note hervorgebrachte wellenförmige, schwebende Bewegung, welche langsam, oder geschwinde, einförmig oder wachsend und abnehmend seyn kann. Sie entsteht auf der Flöte, wenn man den Finger das der langen Note zunächst darunter liegende Loch ein wenig oder halb, oder auch ein ander Loch ganz, nach Erforderniss der Umstände, wechselweise bedecket und öffnet. Mit dem Athem macht man sie auf der Flöte nicht, es macht keine gute Wirkung, es heult; und wer es thut, verwöhnt sich die Brust, und verderbet sein ganzes Spiel, denn er verliehret die Festigkeit, und kann alsdenn keinen festen und reinen Ton halten; er zittert alles mit der Brust heraus. Oft sich dieser Auszierung zu bedienen, ist nicht anzurathen. Auf haltenden Noten, Fermaten, und auf der vor der Cadenz stehenden Note, kann sie angewendet werden. Sehr geschwinde Bebungen sind meines Erachtens, eine schlechte Zierde.
J. Fröhlich 1811 S. 65 Was die beynahe veraltete Manier der Bebung angeht, welche in einem Schweben, oder Hin und her schwanken eines langen Tones besteht, und mit …. oder (Wellenlinie) bezeichnet wird, so ist sie dem Sänger nicht wohl zu empfehlen, da sie nur äußerst selten gut vorgetragen wird, und derselbe mehr und nähere Ausdrucksmittel hat, als diese gefährliche Manier. Was dieselbe in der Anwendung für die Instrumentalisten betrifft, so wird das nötige darüber bey dem einzelnen Instrumente, wo sie anzuwenden ist, angeführt werden.“
J. Fröhlich 1811 S. 87 Die Bebung ist eine auf einer langen zu haltenden Note hervorgebrachte wellenförmige schwebende Bewegung, welche langsam, oder geschwinde, einförmig oder wachsend, und abnehmend seyn kann. Die Bebung entsteht auf der Flöte, wenn man den Finger das der langen Note worauf die Bebung gemacht werden soll, zunächst darunter liegende Loch ein wenig, oder halb, oder auch ein anderes Loch ganz nach Erforderniss der Umstände wechselweise bedecket, und öffnet. Mit dem Athem macht man sie auf der Flöte nicht, es macht keine gute Wirkung, und wer es thut, verwöhnt sich die Brust, und verdirbt sein ganzes Spiel, denn er verlieret die Festigkeit, und zittert alles mit der Brust heraus. Diese Manier kann auf haltenden Noten, Fermaten, und auf der vor der Cadenz stehenden Note, doch selten angewendet werden.
A. E. Müller 1815 S. 31 Die Bebung wird entweder durch das italienische Wort: Tremolo / trem.), oder durch mehrere oder wenigere Punkte über Einer Note, je nachdem diese Manier langsamer oder schneller ausgeführt werden soll, angedeutet … Auf der Flöte kann diese Verzierung nur durch einen mässig zu- und abnehmenden Druck des Windes hervorgebracht werden, der in der Notenschrift so angedeutet werden müsste … Durch eine kleine Bewegung des Kinns wird der Vortrag dieser Manier leicht.
Ch. Nicholson 1816, 1816/2, 1850 p. 22, 23, 25 This Expression on the German Flute is calculated to produce the finishing Grace or Embellishment on this favorite and highly esteemed Instrument. The effect of Vibration is produced two ways, first by a regular swell and modulation of the breath, bearing some similitude to a state of exhaustion or panting, with a regular decrease or diminution of the Tone, the other way by which the same effect viagrageneriquefr24.com is produced, is by a tremulous motion of the finger immediately over the Hole, without coming in contact: with the Flute by the same motion, and in some instances with the finger covering about one half the Hole. The effect of this Expression in Adagios and other slow movements when the Pupil has become familiarized with it, is inconceivably delicate and sweet, and as much worthy every attention.
J. Wragg 1818, 1825 p. 67 This is an Expression, occasionally introduced in Adagios, and other slow movements, and, by its faultering accent, is, as it were, imitative of a state of exhaustion. In its nature, it is nearly allied to the Shake; but, being of a more tender and delicate character, should only be introduced in such pieces as are intended to be played with much pathos and feeling, and here, if well managed, the effect is truly sweet, and beautifully expressive.
Vibration is thus written [wave] and is produced in three different ways; first, by a tremulous or panting motion of the breath; – second, by shaking the Finger immediately Over the hole, without actually touching the Instrument; – and, thirdly, by a regular shake on the note vibrated, – but carefully observing that the shaking finger covers only one half of the hole.
Ch. Nicholson 1821 p. 5 The Author has deemed it most advisable to mark over each Note the finger with which the effect is to be produced, by which the Pupil will acquire it with greater facility than by a regular Scale. – Vibration on the Flute ought to resemble that of a Bell or Glass, the beats or pulsations of which are never rapid at first, but are governed by the strength of the Tone; for example, if your Tone is full and strong, the beat should be slow, but gradually increased in proportion as you diminish the Tone.
Th. Lindsay 1828 p. 30 A small zig-zag line, thus (ex.), — represents another means of infusing tenderness and pathos into the performance; — this is called a VIBRATION, which is, in effect, a sort of false or imperfect shake, or by a tremulous impulse given to any particular note, imitating state of palpitation, or exhaustion. Being of extremely delicate character, the Vibration — like the Glide — should only be applied to passages of great ferveur and sensibility; but when so introduced, the effect is truly sweet and beautifully expressive. It should, however, be sparingly employed.
Vibration may be produced in three different ways; first, by a tremulous or panting motion of the breath; – second, by shaking the Finger immediately over the first or second open below the note played, without actually touching the instrument; – or thirdly, by shaking the finger on the said hole, .. in some instances, only half covering the hole, and thereby occasioning an alternate flattening and sharpening of the note. The beats, or rather pulsations, should be comparatively slow, when the tone is full, but should increase in quickness as it is gradually diminished, until, at last, the vibration ceases, as if from extreme exhaustion, and the sound faintly expires upon the ear.
Ch. Weiss 1829 p. 61 On some notes of the Scale they [vibrations] have an expressive effect in slow Movements. It is done in imitation of Violin players. They are extremely easy and produced by a tremulous with the finger over the hole.
J. Alexander 1830 p. 22 A Vibration marked thus [ex.] may be produced two ways; The first by a regular tremulous motion or modulation of the breath bearing a similitude to panting; the other way is by shaking the finger immediately over the hole, without touching the Flute. – For the fingering of the Vibrations, see the Scale of Vibrations page 42.- A Vibration being a sweet, and delicate grace; I would recommend the Learner to practice all the notes in the Scale until he can execute them with ease and good effect.
Ch. Nicholson 1836 p. 71 Vibration (marked thus (ex.)) is an Embellishment deserving the utmost attention of all those who are anxious to become finished performers on the Flute, it ought to resembles the beats, or pulsations of a Bell, or Glass, which will be found to be slow first, and as the sound gradually diminishes, so will the Vibrations increase in rapidity. There are three ways of producing this effect, __ by the breath__ by a tremulous motion of the Flute, and by the Shake. __ If by the breath; the moment the note is forced, subdue to the tone, and on each succeeding pulsation, let the tone be less vigorous. When the Vibration becomes too rapid to continue the effect with the breath, a tremulous motion must be given to the Flute with the right hand, the lips being perfectly relaxed, and the tone subdued to a mere whisper.
J. Alexander 1840 p. 30 A Vibration marked thus [ex.] is generally introduced in Adagios and other slow movements, and its faultering accent, as it were, imitative of a state of exhaustion. In its nature it is nearly allied to the shake; but being of a more tender and delicate character, should only be introduced in such pieces as are intended to be played with mich pathos and feeling, and here is well managed the effect is sweet and expressive.
Vibration is produced in three different ways, first, by a tremulous or panting motion of the breath; – second, by shaking the Finger immediately over the hole without actually touching the Instrument; – and thirdly, by a regular shake on the note vibrated; but carefully observing that the shaking finger covers only one half of the hole.
A. B. T. Fürstenau 1844 S. 79 Von der Bebung Das Beben= oder Erzitternlassen eines Tones ist die Nachahmung eines derartigen Ausdrucks der menschlichen Stimme beim Gesange, wie er als Offenbarung einer leidenschaftlichen inneren Bewegung und Aufregung oft natürlich und deshalb von ergreifender Wirkung auf den Zuhörer ist. Besonders bei Streichinstrumenten üblich und dafür geeignet, lässt sich diese Manier auch mit Vortheil beim Flötenspiel anwenden, wo sie entweder durch schnell auf einanderfolgende Lungendrücke _ was das b e s t e und s i c h e r s t e Mittel ist _, oder dadurch ausgeführt wird, dass man während des Blasens die Kinnlade in eine zitternde Bewegung versetzt.
Es muss aber, soll diese Manier ihrem Zweck entsprechen, wahrhaftes, selbstempfundenes, tieferes Gefühl damit verbunden sein, und sie darf nicht als blosse äusserliche Nachahmung erscheinen, widrigenfalls sie lächerlich wird, da ohnehin der eigentlich Reiz der menschlichen Stimme in solchen Beziehungen immer nur annähernd von einem Instrumente erreicht werden kann; und dann auch, selbst in einem Musikstücke, wo häufig Stellen leidenschaftlicher Bewegung vorkommen, bei Weitem nicht überall, sondern nur da, wo jene Bewegung am stärksten sich ausspricht, und bei sich unmittelbar wiederholenden Stellen derselben Art, etwa nur das erste oder zweite Mal angewandt werden, da nur zu leicht die Häufung dieser Manier wie krankhafte Empfindelei sich ausnimmt, der fortwährende Gebrauch derselben aber gar zu einem kläglichen Gewinsel wird, welches natürlich von höchst widerlicher Wirkung ist; dabei muss die Bebung endlich, soll sie des ästhetischen Erfolgs ganz gewiss sein, sich jedesmal auf einem einzigen Ton, und zwar denjenigen, in welchem der Culminationspunkt des leidenschaftlichen Gefühls enthalten, und selbst hier wiederum auf eine drei= oder viermalige zitternde Bewegung beschränken _ abgesehen davon, dass eine längere Fortsetzung der letztern sich schwer gut ausführen lässt_, wo dann ein, je nach den Umständen, damit verbundenes crescendo oder sforzato die Wirkung noch bedeutend erhöht.
A. B. T. Fürstenau 1844 S. 81 Vom Klopfen Das Klopfen mit einem _ bei Hervorbringen des gerade zu spielenden Tons nicht beschäftigten _ Finger auf ein _ ebenfalls dabei nicht betheiligtes -_Tonloch, wobei man den Finger mehrere Male hinter einander möglichst schnell und elastisch auf das Tonloch niederfallen lässt, so dass ein Vibriren des Tons entsteht, ist eine gewissermassen die Schwingungen einer stark angeschlagenen Glocke nachahmende Manier, welche in manchen Fällen von schöner Wirkung sein kann.
Hauptsächlich ist sie bei lange auszuhaltenden Tönen – vorzugsweise den in der h ö h e r e n Octave – anwendbar, namentlich wenn solche von piano allmälig zum forte anschwellen, oder umgekehrt forte beginnen und allmälig wieder verhallen, oder endlich mit crescendo oder decrescendo gespielt werden sollen, wo man dann das Klopfen im ersten falle mit langsam aufeinander folgenden Schlägen beginnt, und im Verhältniss zur zunehmenden Stärke des Tons zu immer schnelleren Bewegungen steigert, im zweiten selbiges mit schnell auf einander folgenden Schlägen beginnen und nach und nach langsamer werden, im dritten endlich das Klopfen erst allmälig schneller und dann wieder langsamer werden lässt.
Doch muss auch bei dieser Manier, welche sparsam angewandt, sehr zur Belebung des Tons und Spiels beiträgt, vor dem zu häufigen Gebrauch gewarnt werden, wodurch langweilige Monotonie entsteht.